Entre un et trois millions de personnes dont 92 000 à 700 000 à Paris, ont défilé contre le CPE.
Jusqu'où ira le bras de fer? Quand les étudiants pourront-ils enfin reprendre leurs cours?
Je suis inquiète: il y a urgence à renouer le dialogue sans tabou.
Mais, concrètement et maintenant, que faire contre le chômage des jeunes ? Il me semble que la Ve République manque désormais de souffle et d'imagination. Passer à autre chose ? Une VIe République ? ou, pourquoi pas, une Nouvelle Monarchie arbitrale et active ?
Rédigé par : JP Chauvin | 29/03/2006 à 19:54
"Mais, concrètement et maintenant, que faire contre le chômage des jeunes"?
En tout cas, ne pas faire que ceux-ci aient moins de droits que nous, leurs parents.
Allons-nous devenir la première génération qui donne moins de droits à leurs enfants soit disant pour leur bonheur??
Une première piste: Faire en sorte d'encadrer plus strictementl'utilisation des stages, durant lesquels pas mal d'entreprises utilisent de la main d'oeuvre peu chère (voire gratuite) et corvéable à merci.
Après, le chômages des jeunes n'est pas plus à combattre que le reste du chômage.
Le chiffre d'un jeune sur 5 au chômage est une crapulerie sans noms, puisque ce chiffre (Même pas utilisé par l'INSEE) ne parle que des jeunes ACTIFS.
En fait il y a moins d'un "jeune" sur 10 qui est au chômage...
Mentir et trafiquer les chiffres dessert la politique
Rédigé par : Jean Hemeury | 09/04/2006 à 21:29
LA PARTI DE POKER MENTEUR sur la FLEXIBILITE
Le piège inévitable pour la GAUCHE en 2007
Comment sortir de l’impasse dans la quelle nous sommes depuis plus de deux mois ?
Le CPE est mort comme nous l’écrivions depuis plusieurs semaines. Le problème consiste aujourd’hui à l’annoncer sans obtenir le départ du premier Ministre qui dès le début a lié son maintien au retrait du CPE.
Il est cependant curieux de constater que tous nos responsables politiques du moins les plus en phase avec les réalités économiques admettent comme indispensables deux points qui seront déterminants dans la prochaine campagne présidentielles.
La nécessaire économie de marché comme le souligne le professeur ALLEGRE dans son dernier ouvrage (du moins dans une première phase pour créer les richesses nécessaires)
L’incontournable FLEXIBILITE à introduire dans notre législation de notre code du travail. Proposée là aussi bien par les partis de droite que DSK, Le professeur ALLEGRE ou François CHEREQUE de la CFDT. (Avec cependant un nouveau dispositif de sécurisation des parcours professionnels et la remise en place du seul CDI ou contrat unique)
A quel jeux de rôles assistons nous depuis deux mois alors que tout le monde est d’accord sur les seules solutions à retenir pour enfin faire face au CANCER du chômage !!
S’il est vrai que le Gouvernement s’est lui-même piégé dans cette triste farce bien « Gauloise » comment la gauche pourra t elle demain proposer des solutions identiques pour régler ce problème alors même que ses dirigeants les plus sérieux partagent entièrement ces solutions du moins dans le fond si ce n’est dans la forme.
S’il est normal de comprendre la position des partis d’opposition qui ne peuvent que se réjouir des difficultés du gouvernement en place, il en est tout autre du fond du problème qui risque de mettre à mal demain les propositions qui seront faîtes lors de la campagne électorale.
Le peuple de gauche pourra alors légitimement se sentir trahi par ses propres dirigeants s’ils sont amenés à proposer des solutions qui ne pourront qu’être identiques sur le FOND.
Rédigé par : gilles | 09/04/2006 à 22:09